Ces opérateurs économiques Congolais oeuvrant à l’étranger sont réunis au sein de l’association “Business congolese international”. ils ont déclaré mercredi que le Bureau international de vérification des marchandises à l’embarquement, BIVAC, les étouffe et menace le pouvoir d’achat de la population congolaise, rapporte radiookapi.net
Leurs boutiques, magasins et dépôts sont restés fermés aussi bien au centre ville qu’à la commune de Kenya. Edouard Sumaili, président de l’association “Business congolese international” : « pour nous ce bureau là vient nous étouffer, c’est- à- dire qu’ il étouffe aussi la classe moyenne, et en même temps l’économie sociale est attaquée. Vous devez savoir qu’au Congo il y a d’autres institutions qui réglementent le contrôle. Nous dédouanons la marchandise selon le prix fixé par la douane. Maintenant on veut dire que BIVAC vient contrôler les articles, les marchandises. Un jour, la population risque de nous piller parce qu’elle va trouver le prix revu à la hausse. »rnEdouard Sumaili pense que cette imposition n’est pas un bon système. C’est un système qu’on peut trouver dans des pays normaux où tout va bien ; parce qu’au Congo les commerçants se débrouillent avec leurs moyens.
Réagissant à ces propos, l’Administrateur Directeur général de BIVAC, Dominique Vebart déclare que son institution voudrait aider l”Etat congolais à maximiser les recettes. Il fustige ce qu’il qualifie des commerçants qui ne veulent pas travailler dans la transparence : « Il est vrai qu’on veut changer les habitudes des gens et là ce n’est pas BIVAC qui veut les changer mais c’est l’Etat lui même qui, aujourd’hui se reconstruit. vous conviendrez avec moi qu’aucun pays ne se reconstruit sur l’informel. donc il est bien question aujourd’hui que les gens qui étaient jusque là dans l’informel rentrent dans le formel. Et nous rendons aussi un service aux opérateurs économiques puisque à travers nos inspections ceux – ci ont la conformité et la sécurité de l’acheminement de leur marchandise par rapport à leur commande.»
Ce jeudi les magasins et kiosques de la ville de Lubumbashi ont réouvert les portes. Le vice – président des commerçants déclare que le vice- gouverneur du Katanga les a exhortés à reprendre leurs activités en attendant une réponse à leurs revendications. C’était au cours la réunion qu’il a convoquée ce jeudi matin à leur intention.