Les femmes de Lodja, dans le territoire de Sankuru au nord de Mbuji Mayi, se donnent aux travaux lourds pour subvenir aux besoins de leurs familles. Elles se plaignent du manque de routes de desserte agricole pour acheminer leurs produits vivriers dans les grandes villes de la province, rapporte radiookapi.net
Bébé Otundu, présidente de l’association Maman Mungala qui regroupe les veuves et les femmes militaires, explique la situation. « Notre vie en tant que femmes à Lodja est très difficile. Les femmes souffrent beaucoup. Nous ne savons pas trouver du travail. Nous faisons de l’agriculture et de la pisciculture et d’autres activités pour subvenir aux besoins de nos familles. C’est nous, les femmes, qui travaillons beaucoup à Lodja. Les hommes n’ont pas de travail pour la plupart, car il n’y a pas de sociétés, ni d’entreprises. C’est ainsi que les femmes souffrent beaucoup. Il n y a pas de routes. Tous les ponts sont coupés. Nous avons de grands champs à plus de 40 kilomètres. Nous pouvons produire du riz, des pastèques ou des arachides, mais tous ces produits ne savent pas arriver en ville car il n’y a pas de route. Nous les prenons sur le dos. C’est pourquoi nous demandons au gouverneur de nous faciliter la tâche afin que nos produits quittent la brousse jusqu’à Mbuji Mayi. »
