Seules 1 646 de 100000 personnes éligibles à ce traitement ont été soumises aux anti retro viraux (ARV) en septembre dernier, d’après le coordonnateur du Programme de lutte contre le Sida. Le manque du personnel soignant ainsi que du matériel adéquat de labo sont à l’origine de cette situation, explique-t-il à radiookapi.net
C’est au rythme de la fanfare que les manifestants, des personnes vivant avec le VIH et des partenaires ont marché sur les artères de la ville. Des affiches arborées interpellent les consciences. On pouvait lire par exemple : « Et si c’était vous, alliez-vous mourir par manque d’ARV ? »
Selon le coordonnateur du Programme de lutte contre le VIH, les difficultés d’accès aux médicaments sont liées notamment au manque d’un personnel formé sur la prescription des ARV et du matériel pour un test viable. A ce sujet, il a indiqué que 33 médecins seulement sont formés dans la Province Orientale, la plupart étant concentrée au chef-lieu de la province.
Le PNMLS/ province Orientale et la Fondation Campus sollicitent la mobilisation de tous pour pallier ces difficultés. Selon le coordonnateur du PNMLS, le docteur Théodore Asani, cet investissement doit porter sur la formation et la prise en charge du personnel soignant ainsi que sur le laboratoire.
Cette marche est partie du bureau de la Fondation Femme Plus. Elle a eu pour point de chute le gouvernorat. Les manifestants y ont déposé un mémo contenant leurs revendications.