Gorilles de montagne
Il s’agit par exemple des hippopotames dont le nombre est passé d’environ 35 000 au début des années 90 à seulement 1000 aujourd’hui. C’est aussi le cas des gorilles de montagne dont le nombre n’est plus connu à cause de la présence de groupes armés, ont révélé les responsables de l’Institut congolais de conservation de la nature (Iccn) à radiookapi.net, au terme d’un atelier de 3 jours sur l’évaluation du site des Virunga, à Goma.
Le docteur Georges Mwamba, directeur en charge de la coopération internationale à l’Iccn/ Kinshasa pense que l’apport du gouvernement congolais est nécessaire : « Le parc est violé dans son intégrité puisqu’on en fait une exploitation abusive de ses ressources. Notamment les ressources de la pêche. Il y a une recrudescence du braconnage. Les groupes armés nous ont causé des dommages énormes. Puisqu’ils ont détruit des infrastructures et des matériels très importants de communication. Nous pouvons planifier la lutte contre le braconnage, mais l’Iccn ne va pas s’attaquer aux groupes armés. L’Iccn ne peux pas s’attaquer aux FDLR, aux milices de Nkunda, et aux mai-mai. C’est quand même des choses qui le dépassent. Nous avons un programme, et pour son exécution, ce programme mérite un appui politique important et vraiment manifeste, au niveau aussi bien national que provincial.»
Les différents partenaires impliqués dans la conservation du parc de Virunga ont pris part à cet atelier.
