D’anciens démobilisés sont recrutés par le Front des Nationalistes et Intégrationnistes, F.N.I, le Mouvement des Révolutionnaires Congolais, M.R.C et par le Front de Résistance Patriotique de l’Ituri, F.R.P.I, trois milices qui ont pourtant signé des accords de cessez-le-feu avec le gouvernement congolais en juillet dernier, indique radiookapi.net. Le commandant des opérations militaires des FARDC en Ituri reconnaît les faits mais ne s’inquiète pas. Il souhaite que le gouvernement réponde rapidement aux problèmes posés par les leaders de ces milices.
Le général Mbuayama Nsiona affirme être informé par ses services de renseignements sur des recrutements désordonnés sur trois fronts. Il s’agit du front de Peter Karim, du front de Kudjolo et de celui de Matata. Ces leaders de milice recrutent des jeunes gens, y compris des démobilisés, reconnaît-il. Cependant, le général reprend les préoccupations de ces seigneurs de guerre : « En clair, ils demandent l’amnistie pour des faits de guerre. Ils veulent des assurances qu’une fois qu’ils libèrent les enfants, ils ne soient ni poursuivis ni arrêtés.»
Toujours selon le général Mbuayama, ces chefs de milice demandent aussi leur intégration dans l’armée nationale comme des responsables étant donné qu’ils ont géré un certain nombre de miliciens. C’est ainsi qu’ils n’attendent plus que le déclic du gouvernement pour libérer les enfants qu’ils détiennent, conclut-il.
