Equateur : confusion entre la Cei et la Cour suprême de justice sur la validation des candidatures à la députation nationale

Les magistrats de la Cour suprême accusent les représentants de la Commission électorale indépendante à Mbandaka de continuer à statuer sur les dossiers litigieux alors que cette tâche leur revient dès la publication des listes provisoires. Pour les membres du bureau de représentation provinciale de la Cei, leur institution ne s’est occupée que des candidatures dont les dossiers sont incomplets, indique radiookapi.net

Après la publication par la Cei de la liste provisoire des candidats à la députation nationale pour la province de l’Equateur, 56 candidatures ont été déclarées litigieuses. La plupart de ces dossiers ont été enregistrés aux bureaux de réception de Lisala et de Boende.
Et alors que les magistrats de la cour suprême de justice attendent statuer sur ces dossiers, la Cei s’est arrogée la tache qui lui revient pas, a affirmé l’un des magistrats de la haute cour.
«Pendant que nous sommes là, la Cei invite certains candidats dont les dossiers seraient complets à les régulariser. Et cela, serait-il pour la publication de la liste provisoire ou encore c’est désormais au niveau de la Cei qu’il faut vérifier avant de se prononcer définitivement. C’est le problème qui se pose ici», a-t-il déclaré en substance.
Par contre, pour le professeur Gini, chargé de la communication de la Cei à l’Equateur, son institution a donné un délai supplémentaire de 48 heures jusqu’à jeudi dernier aux candidats dont les dossiers étaient incomplets pour les compléter. Mais la régularisation de ces dossiers revient à la chambre foraine.
«Dans la publication de la liste, il y a de gens qui sont en règle et il y a aussi une liste des dossiers à régulariser. La chambre foraine va s’occuper des dossiers à régulariser. Si ces personnes se présentent, il appartient aux magistrats de la cour d’examiner leurs requêtes», a préciser le chargé des communications de la Cei dans la province de l’Equateur.
De 56 dossiers de candidatures à régulariser, un seul recours a été formulé par un candidat de Lisala à la Cei. Les autres dossiers sont incomplets et leurs détenteurs estiment le délai supplémentaire insuffisant.