Ces femmes, toutes victimes de pires atrocités sexuelles en 2003 dans cette localité de la province de l’Equateur exigent une justice équitable contre leurs bourreaux. Elles ont plaidé ainsi auprès d’une délégation mixte gouvernement-Fonds des Nations Unies pour la population-ambassade de Belgique en visite dans le chef-lieu de la province, rapporte radiookapi.net
Certains de ces présumés auteurs de viol sont aux arrêts à ce jour. Leur procès se poursuit à l’auditorat de la garnison militaire de Mbandaka. D’autres militaires impliqués dans ces viols massifs ont été démobilisés. D’autres encore sont envoyés ailleurs pour le brassage.
Une des victimes de Nsongo Mboyo déplore que certains de leurs bourreaux soient arrêtés pendant que d’autres se promènent librement sans être inquiétés. «Nous les rencontrons dans les rues. Jusqu’à ce jour, aucune solution n’a été trouvée», précise-t-elle.
Ces femmes se sont plaintes auprès de Mme Madeleine Kalala, ministre des Droits Humain et chef de délégation. Pour la ministre, le moyen le plus efficace pour lutter contre l’impunité demeure un bon fonctionnement du système judiciaire. La communauté internationale déploie beaucoup d’efforts pour appuyer la justice congolaise, dans le sens de la réhabilitation du système judiciaire. Cela signifie, selon Mme Kalala, un plus grand déploiement des magistrats sur le terrain. Elle affirme aussi qu’un autre appui a été apporté au ministère de la justice dans la réfection des bâtiments qui doivent accueillir les justiciables.
Cette délégation mixte est venue prendre part à la première réunion du comité de pilotage du projet conjoint de lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants.
