Les communautés Hema et Lendu ont signé dimanche un acte d’engagement pour la paix et l’entente mutuelle. Cet acte concerne aussi d’autres groupes ethniques de la région. L’objectif, rapporte radiookapi.net, c’est de rapprocher toutes ces communautés du district de l’Ituri jadis antagonistes entre elles.
L’accord est intervenu à la suite d’un atelier organisé au centre Agapet de Bunia à l’initiative du ministère Ebenezer, une Asbl opérant dans la partie est de la RDC. Cette rencontre a débouché sur un certain nombre de résolutions, notamment la mise en place d’une structure de transformation des conflits, le renforcement des capacités des animateurs de cette structure, l’intensification de la campagne de sensibilisation à la paix et à la cohabitation interethnique.
rnL’application de toutes ces mesures risque cependant de poser problème dans certaines parties du district où règne jusqu’à ce jour l’insécurité, pensent les observateurs. rn rnBoga, à 120 kilomètres au sud de Bunia, figure parmi les localités dont l’accès reste encore difficile pour raison d’insécurité. L’atelier de Bunia était initialement prévu dans cette localité symbolique de la cohabitation interehnique. Mais à cause la présence des miliciens du FNI, cette rencontre a dû être délocalisée.
Les chefs locaux attendent toujours que les miliciens soient totalement mis hors d’état de nuire. Le commissaire de district de l’Ituri pense quant à lui que le gouvernement de transition est effectivement en train de faire un grand effort pour sécuriser cette contrée par le déploiement progressif des forces armées.
rnTous les participants au séminaire de Bunia ont pris l’engagement de faire aboutir les résolutions adoptées au cours de ces assises pour une paix durable dans le district de l’Ituri.
Equateur: recrudescence du braconnage dans le parc de la SalongarnLe braconnage dans le parc national de la Salonga vient de prendre de l’ampleur. Principale victime de ce braconnage, l’éléphant qui constitue l’une des précieuses espèces animales qui font l’objet de la protection de ce site, rappelle radiookapi.net
Selon les sources, ces pachydermes sont abattus presque chaque jour à l’aide des armes et munitions de guerre. Les responsables du parc accusent les habitants riverains de complicité dans le massacre d’éléphants. Surtout ceux situés sur l’axe Lokoro, dans le secteur de Bianga.
«Depuis 2003, nous sommes en concertation avec la population de Bianga. Mais on constate une certaine résistance due à certaines personnes en provenance des grands centres urbains comme Mbandaka et Kinshasa et Boende», s’est plaint le chef du secteur nord de ce site, Mafuta Ngama Nkosi.
Selon lui, ces personnes viendraient avec comme appât, des produits de première nécessité tels, le sel et le savon pour obtenir la complicité des villageois dans l’abattage des animaux du parc. La même source accuse également les hommes en uniforme de la contrée. Ceux-ci sont soupçonnés de ravitailler les braconniers en armes et munitions pendant que les gardes parcs en manquent.
Le parc national de la Salonga est dans le territoire de Monkoto. Il est sur la liste des sites reconnus par l’UNESCO comme patrimoines universels de l’humanité. Les éléphants, les crocodiles et les perroquets gris sont les principales espèces qui font la renommée de ce site.