Les bureaux de vote ont connu moins d’affluence au Kasaï-Oriental, exception faite du territoire de Kabinda. En revanche, dans district de l’Ituri, marqué ces derniers temps par un cycle de violence, et à Idiofa dans le Bandundu, le scrutin s’est déroulé dans le calme. Le taux de participation a été élevé, a constaté radiookapi.net
A Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï-Oriental, la majorité des bureaux de vote ont fermé à 17 heures. Ils ont ensuite entamé le dépouillement. Dans le bureau 12/2 du centre universitaire de cette ville, seulement 20 électeurs sur les 786 inscrits ont voté, soit 0,4%. Selon Hubert Tshiswaka, coordonnateur provincial de la CEI, Mbuji-Mayi n’est pas la seule ville de la province à connaître un faible taux de participation. Mwene-Ditu et Tshilenge ont connu la même tendance.
A Kabinda, par contre, la population est venue en masse s’acquitter de son devoir civique. Au cours du vote, on a déploré 4 cas d’agression sur les votants à Mbuji-Mayi, la mise en sac de deux bureaux dans cette ville et à Kabinda, et l’arrestation de deux meneurs de trouble à Mwene-Ditu.
En Ituri, le scrutin s’est déroulé dans le calme. Néanmoins, à Bunia, quelques déplacés venus de Beni, des étudiants qui s’étaient fait enrôler ailleurs ainsi que certaines épouses des militaires de la 6e brigade n’ont pas pu voter. Même constat à Kasenyi, localité située à une soixantaine de kilomètres de Bunia où les déplacés de guerre venus de l’Ouganda n’ont pas participé au scrutin, à cause de la fermeture des frontières pendant la période d’enrôlement.
Dans le territoire de Aru, à 260 kilomètres au nord de Bunia, le vote s’est passé dans le calme. Mais ici, les listes sont arrivés quelques minutes avant le déroulement du scrutin, a indiqué le chef du bureau de liaison de la CEI/Mahagi-Aru. L’engouement des électeurs était important. Ce qui a poussé la CEI à prolonger les opérations de vote à ce lundi.
Même affluence à Idiofa dans le Bandundu. Là où les votants ont accompli leur devoir civique, on a procédé déjà au dépouillement ce dimanche. Le taux de participation a été élevé. On se bousculait aux portillons de différents centres. Dans certains bureaux, les forces de l’ordre ont été contraintes d’utiliser la méthode forte pour maintenir la discipline.
Des hommes et des femmes ont effectué de longues distances à pied pour voter. Le cas des électeurs enrôlés ailleurs s’est posé. Les agents de vote ont travaillé dans le calme. L’Appui pour les élections au Congo, APEC, s’est mis à payer et à apurer les arriérés des membres du bureau de la CEI.
