C’est au cours d’un meeting tenu samedi dernier que le chef du bureau de liaison de la Commission électorale indépendante du territoire de Dilolo a dénoncé ce comportement attribué aux agents de l’Agence nationale de renseignement (service de sécurité). Il a reçu plusieurs plaintes à ce sujet émanant des villages tels Sakabundji et Mangowa, signale radiookapi.net
Selon la source, les agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR) qui arrachent ainsi les cartes d’électeurs aux villageois imposent à ces derniers des fortes amendes avant de leur retourner le document. Au cours du meeting, le chef de bureau de liaison de la CEI/Dilolo a appelé la population locale a coopérer en dénonçant cette pratique.
Il a dit être déterminé à combattre tous «ces inciviques qui sont en train de décourager les électeurs». L’abbé Sabul Kapend, président de la société civile du même territoire de Dilolo a confirmé les accusations portées contres les agents de l’ANR. En plus, il a révélé que dans certains villages, quelques uns d’entre eux se muent même en juges et imaginent des infractions dans le but de rançonner la population.
Contacté, le chef de poste de l’ANR/Dilolo rejette ces accusations. Concernant les cartes d’électeurs, il a déclaré qu’il s’agit plutôt d’un cas isolé, du reste déjà résolu. «Il s’agit d’un cas de cinq réfugiés angolais qui s’étaient fait enrôler», a indiqué la source. Selon ledit chef de poste, les cartes de ces sujets angolais ont été remises en mains propres au chef du bureau de liaison de la CEI/Dilolo. On ne peut donc pas considérer ce cas d’espèce comme une tracasserie, a-t-il conclu.