Les déplacements massifs s’accumulent chaque jour dans la province du Katanga. Les organisations humanitaires de la place se disent préoccupées. Tant que la sécurité n’est pas assurée, il est difficile pour ces organisations d’agir, rapporte radiookapi.net
Les seuls territoires de Pweto, Mitwaba et Manono comptent aujourd’hui, environ 80 000 personnes déplacées. Et les mouvements sont loin de s’arrêter. Plus de 2 500 nouveaux venus sont arrivés à Dubie. La dernière vague de déplacés a été observée à Mitwaba jeudi dernier. Ils ont fui une nouvelle attaque des hommes du commandant Mai-Mai Gédéon.
rnLa situation humanitaire de ces déplacés risque d’être plus critique pendant plusieurs mois, estime Anne Harigton, chef de bureau de OCHA/Lubumbashi. Les éléments des FARDC déployés dans ces territoires ne sont pas eux-mêmes approvisionnés suffisamment en vivres, a-t-elle rapporté.
Pour le bureau de coordination de l’aide humanitaire, il faut le rétablissement de la sécurité. «Tant que la sécurité n’est pas assurée, c’est difficile pour les humanitaires d’aller sur le terrain voir les gens, les recenser et leur assurer une assistance nécessaire », a laissé entendre le chef de bureau de OCHA/Lubumbashi.
Actuellement, les responsables de cette Organisation sont en discussion aussi bien avec les autorités du Katanga que celles du pouvoir central, à Kinshasa, pour voir ce qui peut être fait, a signalé la même source.