Mbandaka: 5 morts, 30 blessés et des viols dans l’insurrection de juillet dernier

C’est le bilan établi par l’enquête du Centre d’études stratégiques de l’Afrique centrale «Labor Optimus» sur la mutinerie de la 39e brigade au camp Bokala. Les enquêteurs ont, dans leurs investigations, interrogé les présumés auteurs des pillages arrêtés, la population ainsi que les autorités militaires, note radiookapi.net

Le colonel Jacques Ebenga, directeur du Centre «Labor Optimus», déplore le retard dans la prise de sanctions envers les auteurs de ces pillages. Deux raisons expliquent ce retard selon lui. D’abord les victimes du quartier Bongondjo ont adressé leur plainte auprès de l’autorité judiciaire civile. Cette dernière a perçu des droits très élevés auprès des victimes pour recevoir leur plainte.

Ensuite, les plaignants ont été informés que leur dossier devrait être traité par la justice militaire. Désabusés, ces plaignants ne savent à quel saint se vouer. rnLe colonel Ebenga encourage les plaignants dans leur démarche :« Nous souhaitons qu’ils constituent un collectif de victimes, encadré par des ONG des droits de l’Homme, pour faire aboutir leur dossier à l’échelon militaire

Pour lui, les 30 soldats arrêtés dans cette affaire doivent subir la rigueur de la loi pénale militaire.