Les deux textes sont désormais traduits en kikongo, lingala, swahili et tshiluba grâce à l’appui de l’Institut électoral de l’Afrique australe. Ils ont été remis ce mardi 18 octobre 2005 à la Commission Electorale Indépendante (CEI), indique radiookapi.net
Pour l’abbé Malu Malu, président de la CEI, le référendum est le moment le plus important du processus électoral. Ce moment, a-t-il renchéri, n’est pas à confondre avec la campagne de vulgarisation du projet de constitution. Et de préciser que son institution joue le rôle d’arbitre :«Nous ne sommes ni pour ni contre ce texte. On nous demande seulement de le faire découvrir à la population et de le lui soumettre au vote.»
L’abbé Malu Malu entend tirer toutes les conséquences :«Si le oui l’emporte, nous allons directement vers l’adoption finale de la loi électorale qui est en élaboration. Si le non l’emporte, le parlement est obligé de revoir sa copie en négociant avec les tenants du non afin de rendre disponible un nouveau projet à soumettre (de nouveau) au référendum.»