A Aketi, dans le Bas-Uele, en Province Orientale,
des candidats agents recenseurs sont mécontents. Ils accusent le responsable du bureau de
liaison de la CEI/Buta de tricherie et de fraude. Selon le porte-parole de la Société civile
d’Aketi, les noms de ces candidats ont été écartés de la liste au profit des inconnus. Le
chef de bureau de liaison incriminé dénonce lui l’ingérence de la société civile dans
l’organisation technique de la CEI.
Abbé Gérard Mbula, porte-parole de la Société
civile joint au téléphone, affirme que le principe de recrutement d’agents recenseurs n’a
pas été respecté. A la place des enseignants, ce sont des propriétaires d’écoles qui ont été
pris comme chefs de centres d’inscription. «Dans la plupart des cas, ce principe n’a pas
été respecté. On a compris qu’il y avait des manœuvres dilatoires pour servir le
clientélisme et le népotisme», s’est plaint l’abbé.
Pour le chef de bureau de
liaison de la CEI à Buta, l’Abbé Mbula veut simplement aligner tous les chefs
d’établissement, même ceux dont les écoles n’ont pas été retenues. «Ne peut être
président d’un centre que le chef d’établissement dont l’école est choisie comme centre
d’enrôlement », a rétorqué Kumbopki Sangisangi.
La société civile déplore
également la réduction du nombre de centres. Ceux-ci sont ramenés de 20 à 18.
