Les habitants se plaignent des taxes imposées pour utilisation des panneaux solaires, groupes électrogènes et autres citernes privés. Pourtant, disent-ils, la loi du 16 juillet 2004 sur la nomenclature de différentes taxes dues à l’Etat congolais, ne concerne pas l’usage domestique de ces moyens privés.
Les groupes électrogènes constituent le seul moyen de contourner l’absence quasi permanente de l’eau et de l’électricité dans le chef-lieu de la province de l’Equateur. Mais la division urbaine de l’Energie somme les propriétaires à payer des taxes qu’ils qualifient de fantaisistes.
«Ici à Mbandaka, la Snel n’existe que de nom, parce que l’électricité n’est pas fournie. Nous nous organisons pour payer des panneaux solaires ou des groupes électrogènes. Pourquoi l’Etat doit-il encore venir nous en faire payer des taxes? Dans la nomenclature de la nouvelle ces taxes n’existent pas. C’est une tracasserie tout court», témoigne un usager.
Même plainte du côté des privés qui ont érigé des citernes pour recueillir l’eau de la pluie. Les mêmes usagers dénoncent aussi une perception sélective de ces taxes. Les autorités et d’autres dignitaires bénéficieraient d’une exonération à cause de leur statut social.
Le chef de division de l’énergie ne remet pas en cause la loi que brandissent les usagers. Les assujettis peuvent passer dans son bureau pour exposer leurs plaintes. Mais pour l’instant, les usagers plaident pour une suppression pure et simple de ces taxes.