C’est
une affirmation de «Cause Commune», un collectif d’ONG de défense des droits de la femme
dans un point de presse hier jeudi à Kinshasa. Pour ce collectif, l’inscription du principe
de parité homme-femme dans l’article 15 du projet de constitution est une avancée, a noté
radiookapi.net
Mme Marie-Madeleine Kalala, coordinatrice de «Cause Commune»
et ministre des Droits Humains, explique que cette parité n’oppose pas l’homme à la femme.
Au contraire, précis –t-elle, elle les rapproche davantage pour le développement harmonieux
et équitable du pays.
«La femme, doit participer, au même titre que l’homme, à
l’effort de développement du pays. C’est pourquoi elle doit être représentée à tous les
niveaux de prise de décision», soutient encore Mme Kalala. En cela, elle perçoit le
profil d’une femme honnête, intègre qui cherche l’excellence dans ce qu’elle entreprend et
bannit toute compromission. Il reste maintenant de voir comment traduire dans les textes ce
principe de parité et d’agir concomitamment sur les mentalités, avec l’appui des hommes,
conclut-elle.