Propos du docteur Kisula Ngoy recueillis par radiookapi.net hier mardi dans un point de presse à Lubumbashi. Le gouverneur du Katanga s’est longuement attardé sur la situation qui prévaut après la tentative de sécession du début du mois en cours. Il a aussi, par la même occasion, fustigé les messages incitatifs à la violence sur la date du 30 juin.
Le clivage nord-sud ne cesse d’alimenter les conversations dans la ville. Cependant, tout le monde n’a pas la même compréhension du problème. «Ce clivage, tout comme le conflit Kasaïens-Katangais, est un faux problème. C’est un problème de gestion des ambitions politiques, soutient le gouverneur».
La tension politique monte au fur et à mesure que la date du 30 juin approche. La presse locale s’est lancée, elle aussi, dans la guerre de mots, constate le gouverneur. Kisula Ngoy est formel : « D’ici le 2 juillet, tout écrit qui serait considéré par le pouvoir comme un appel à la violence obligera l’autorité à suspendre le journal, la radio ou la télévision.»
