Alors
que la RDC fête ce samedi la journée de l’enseignement, tous les enfants du pays n’ont pas
la chance de fréquenter l’école c’est le cas à Kolwezi où des enfants désertent l’école
pour l’exploitation artisanale des mines d’hétérogénite, de cobalt et de cuivre.
Conséquence: on enregistre une déperdition scolaire d’une grande partie de la jeunesse. La
société civile se montre préoccupée et parle d’une situation scandaleuse pour l’avenir de la
ville.
Une délégation de la section Protection de l’enfant de la Monuc s’est
rendue sur place. Elle a pu constater que plus de 2 000 enfants errent dans la ville. Leur
âge varie entre 7 à 17 ans. Ils sont à la recherche d’une occupation. Faute de mieux, ces
laissés-pour-compte s’adonnent au nettoyage du sable dans les carrières de mines de la
rivière Dilala. Ils peuvent aussi transporter des sacs de pierre. Cette occupation leur
permet de contribuer un tant soit peu au budget familial.
La situation de ces enfants
est décriée par des parents et certaines organisations locales de la société civile. Ces
dernières crient au scandale. L’emploi des enfants à Kolwezi ne pose pas seulement le
problème de la déperdition scolaire. Leur santé aussi est menacée. Les usines de traitement
de minerais les exposent au danger.
Par ailleurs, les conditions de vie difficiles
des parents ne facilitent pas les choses. La délégation de la Monuc compte faire rapport de
ce drame social.