A trois jours de la fin de
l’ultimatum de la MONUC, le commandant de la première brigade intégrée en Ituri invite les
miliciens qui traînent le pied à rejoindre les autres dans le processus du désarmement
volontaire, avant la date butoir.
Le colonel Ekuba a demandé aux récalcitrants de
s’exécuter avant le 31 mars, à minuit. En même temps, il a invité la population d’Ituri à ne
pas perturber le processus en s’attaquant aux miliciens désarmés.
Samedi dernier, à
Djalasiga, à Mahagi, une milice d’autodéfense a attaqué des miliciens FNI qui venaient de
désarmer volontairement. L’un d’entre eux a été tué. « Je demande à la population de ne
pas faire ce qui s’est passé à Mahagi, au risque de perturber le processus de
désarmement », a déclaré en substance le commandant Ekuba.
Pour lui, les
habitants doivent accepter et faciliter la réintégration des ex-miliciens, même si ceux-ci
ont dérapé.
Par ailleurs, le commandant de la police intégrée du district de
l’Ituri, l’inspecteur Dieudonné Ondimba Okito, a lui aussi lancé le même appel aux miliciens
restants afin qu’ils rendent les armes avant le 1er avril. Passé ce délai, a-t-il menacé,
les récalcitrants seront considérés comme des hors-la loi et pourchassés.