C’est aux trois quarts de l’assemblée que les sénateurs ont finalement voté
et adopté l’avant-projet constitutionnel. Sur les 101 participants, 1 non et 26 abstentions
ont été enregistrés.
La question de l’âge du candidat président de la République
constituait jusque là le point d’achoppement. Elle a donc été résolue par consensus.
Ainsi, peut postuler à la magistrature suprême, concernant ce critère, le candidat âgé de
45 ans au moins. Toutefois, les personnes ayant exercé des hautes fonctions d’Etat, comme
celles de président de la République, de vice-président, de ministre ou de président du
Parlement, peuvent également poser leurs candidatures, quel que soit l’âge.
Certains sénateurs, parmi les abstentionnistes, ont indiqué que le texte adopté
par l’assemblée plénière a obéi à des pressions des composantes. Le président du Sénat Mgr
Marino ne l’a pas nié. Pour lui, il était d’une nécessité impérieuse d’obtenir le consensus
des composantes.
« Nous avons décidé d’aller à la source. C’était important, parce que
parfois, entre les quartiers généraux et les gens qui sont ici, des divergences peuvent
surgir. C’est pourquoi il était important d’aller à la source » s’est-il
justifié.
Néanmoins, Mgr Marini a d’autre part admis que certains éléments du
projet n’ont pas été épuisés. Selon lui, ces éléments pourront être versés dans le dossier
de la remise et reprise avec le parlement élu.
