La RDC demande la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale à Bukavu

La

ministre congolaise des Droits humains, Mme Madeleine Kalala a, dans une correspondance adressée au Haut

commissaire des Nations Unies, attiré l’attention de ce dernier sur les violations massives des droits

de l’homme commises par les militaires dissidents depuis le 26 mai dernier.

Pour la

ministre, cette enquête permettra de dégager les responsabilités et de tirer toutes les

conséquences requises à la lumière des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de

l’ homme.

De son côté, le général rebelle Laurent Nkunda a annoncé hier son intention de ne plus

mettre en exécution sa menace de guerre totale contre le gouvernement congolais. D’après l’Agence

France Presse (AFP), Laurent Nkunda se dit satisfait du fait que ses revendications ont été prises en

compte et le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) a pris position en sa faveur, bien que

le communiqué du collège des fondateurs du RCD ait dénoncé « du bout des lèvres les officiers dissidents,

selon toujours l’AFP.

Par ailleurs, le RCD a donné deux semaines à la communauté

internationale pour trouver solution à certains problèmes portant sur le fonctionnement des

institutions de transition et la fusion de l’armée.

Toujours concernant la recherche d’une

thérapie à la crise insurrectionnelle de Bukavu, le secrétaire général des Nations-Unies, Kofi Annan a

lancé un appel aux parties concernées pour “qu’elles puissent faire face à la crise comme à toutes autres

questions de manière consensuelle et dans le respect des droits fondamentaux de la personne humaine“.