Revue de presse kinoise du mercredi 16 avril 2014.
La revue de ce matin s’ouvre avec le journal Forum des As qui se penche sur ce qu’il qualifie de controverse autour de la mort du chef milicien Paul Sadala alias Morgan. Dans ses colonnes, le tabloïd cite Joseph Ndiya, député élu de l’Ituri qui doute de la version des FARDC et estime que Morgan a été abattu à bout portant par des militaires congolais. Le journal indique également que le député rejette également la version selon laquelle les miliciens ont été les premiers à tirer sur les soldats loyalistes. Dans un autre chapitre, Forum des As parle de l’adoption du nouveau code de la famille à l’Assemblée nationale. Le journal indique que cette loi apporte beaucoup d’innovations parmi lesquelles la consécration de la rupture du travail de commun accord, la fixation de la semaine du travail à six jours et la possibilité pour la femme d’effectuer un travail de nuit.
De son côté, La Prospérité titre en sa manchette: «Gouvernement de cohésion nationale, vers une nouvelle table de négociation». Le quotidien explique que le chef de l’Etat se propose d’engager de nouvelles discussions avec la Majorité, l’Opposition républicaine ainsi que la société civile pour la mise ne place de ce gouvernement attendu depuis plus de six mois. Pour le tabloïd, il serait illusoire d’envisager une telle entreprise politique, s’il n’y a pas préalablement de programme commun, ni de feuille de route, indiquant clairement les actions à entreprendre.
Pour sa part, le journal l’Avenir se focalise sur l’élection du vice-gouverneur du Sud-Kivu et signale que la Ceni a reçu la candidature de la Majorité présidentielle. Selon le quotidien, l’institution électorale s’apprête à organiser ce scrutin partiel qui vise à combler le vide créé depuis la nomination du vice-gouverneur, Jean-Claude Kibala dans le gouvernement Matata.
Dans la même édition, le journal l’Avenir signale des constructions anarchiques au quartier Badara, dans la commune urbano-rurale de la N’Sele à Kinshasa. Le tabloïd a interrogé un habitant de ce quartier qui dénonce la violation des limites érigées par le service de cadastre, craignant que ce lotissement anarchique puisse avoir, dans les jours, à venir des conséquences catastrophiques sur la gestion administrative de ce quartier.