Toutes les activités ont été paralysées lundi 19 janvier à Uvira, à la suite de l’appel à la journée ville morte lancé par la Nouvelle société civile du Congo (NSCC), section d’Uvira. Cette initiative visait à protester contre l’insécurité, qui sévit dans la ville depuis plus de deux mois dans ce territoire du Sud-Kivu. Le commandant local des FARDC appelle la population au calme.
Les endroits publics habituellement les plus mouvementés de la cité ressemblaient lundi à des milieux fantômes. Les activités ont été paralysées au centre de négoce de Mulongwe, sur la place Monument, au croisement de la route Mwami, au pont Kalimabenge, au parking de Kalundu port, au rond-point Kavimvira et même à la frontière de Kavimvira vers le Burundi. Les commerces, boutiques et magasins sont restés fermés. Les écoles n’ont pas ouvert leurs portes et la population est restée à la maison.
La Nouvelle société civile du Congo a fait état de vingt cas de vol enregistrés en l’espace de trois semaines dans la cité. Le commandant ville, le colonel Patrick Opya, a déploré le fait que la population a la mémoire trop courte. Selon lui, pendant vingt mois, après le départ de David Rugayi Sengabo, ancien commandant du secteur d’Uvira, la situation sécuritaire a été maîtrisée dans la cité. Aucun élément FARDC n’a été arrêté pour avoir entretenu l’insécurité, d’après lui.