«Les chantiers de Bukavu sont tous envahis par des enfants, parce qu’ils sont moins chers et ne peuvent pas revendiquer leurs droits», a déclaré mercredi 12 juin le coordinateur des associations des enfants et jeunes travailleurs, Patrick Murhula. C’était en marge de la journée de lutte contre le travail de l’enfant célébrée le même jour.
A cette occasion, cette ONG a organisé à Bukavu, dans le Sud-Kivu, une journée de réflexion destinée à évaluer l’état de lieu du travail des enfants et de l’avancement de leurs droits en cette matière.
«Les enfants travaillent dès le matin, même pendant la nuit. Nous les rencontrons dans différents carrés miniers, dans différents ports, dans des marchés, en train de porter des fardeaux et différents effets, vendre des beignets, des samossas et consort», a-t-il fait remarquer.
Le réseau des associations des enfants et jeunes travailleurs invite les familles ainsi que différentes organisations, gouvernementales ou non, à contribuer pour que ces enfants quittent cette situation et construisent leur avenir.
