Le projet Pro Justice et l’Association des femmes magistrats de la RDC (Afemac) organisent depuis le mercredi 16 novembre un atelier de trois jours sur l’équilibre entre les genres dans la magistrature. Selon Marie-Louise Ndaya, conseillère à la Cour suprême de justice, les participants vont examiner les obstacles qui empêchent les femmes magistrats de bénéficier des mêmes promotions que leurs collègues masculins.
Elle affirme qu’il n’y a que deux femmes (sur les 26 juges) à la Cour suprême de justice et une seule au Parquet général de la République.
«Et il n’a aucune femme premier président de Cour d’appel ni procureur général. Au niveau du secrétariat permanent du conseil supérieur de la magistrature, il n’y a aucune femme alors qu’il y a beaucoup de magistrates,» déplore Marie-Louise Nadya.