Le dîner offert aux officiers de l’armée et de la police par Joseph Kabila et la déclaration des cadres du Palu demandant à Antoine Gizenga de définir la position du parti face aux prochaines élections figurent parmi les principaux sujets abordés par les journaux parus, ce mercredi 18 mai, à Kinshasa.
La Prospérité annonce que le président de la République a offert, ce mardi 17 mai, un repas aux officiers de l’armée et de la police. Un repas qui intervient à la veille des élections 2011. D’où, les militaires des FARDC et policiers invités à la vigilance. Le journal fait état d’une double commémoration, en rapport avec la date du 17 mai.
D’abord et avant tout comme date marquant la prise du pouvoir, en 1997, par le «soldat du Peuple», Mzee Laurent-Désiré Kabila et, ensuite, comme journée consacrée aux vaillantes Forces armées de la République démocratique du Congo.
Le Potentiel rapporte que Joseph Kabila a félicité l’armée d’avoir «fait échec à la déstabilisation de la RDC». Le danger FDLR «devenu rare» au Nord et au Sud-Kivu, il ne reste plus que l’«insécurité publique».
Deux mille cinq cents représentants de l’armée et de la Police nationale congolaise (PNC) étaient invités au Palais de la nation. Et Joseph Kabila a promis des «solutions adéquates» aux «conditions difficiles» des militaires et des policiers congolais.
L’Observateur se demande ce qu’on fête réellement en cette date. Certains Congolais ont commémoré l’entrée à Kinshasa de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo(AFDL), un certain 17 mai 1997, sous la houlette de feu Laurent Désiré Kabila.
Quatorze ans après, il reste que les Congolais doivent se regarder froidement en face pour dire à quoi équivaut aujourd’hui cet événement dans un pays qui a résolument levé l’option d’instaurer la voix des urnes comme seul et unique tremplin pour l’accès au pouvoir.
Uhuru revient sur les déclarations de Moïse Katumbi d’abandonner la politique. C’est un Coup de tonnerre dans le firmament politique Katangais, d’après le journal.
Alors qu’on n’est pas encore à l’élection des gouverneurs des provinces, Moïse Katumbi a annoncé le week-end dernier, son intention de ne pas briguer un deuxième mandat à la tête de la province qu’il dirige depuis 2006.
L’Observateur consacre également ses colonnes à la position des militants du Parti lumumbiste unifié (Palu), qui ont exigé, mardi 17 mai, la tenue d’un congrès extraordinaire. Dans leur déclaration, les leaders de ce parti politique exigent du patriarche Antoine Gisenga de sortir de son silence:
«En 2006, le PALU a soutenu le PPRD et l’AMP à prendre le pouvoir. Il ne doit pas demeurer un simple parti accompagnateur. C’est ainsi que pour les prochaines élections, nous devons savoir des candidats à tous les postes. L’heure de servir de marche à pied à d’autres partis politiques est révolue.»
Un peu pour avertir que le Palu est non partant à la signature de la nouvelle mouvance présidentielle, MP, selon le journal.