Les têtes d’érosions sont passées de 442 en 2009 à plus de 500 en 2010 à Kinshasa, a confirmé par le directeur technique de l’Office de voirie et drainage (OVD), Pacifique Kaozi, vendredi à radiookapi.net
Cette situation se justifie, selon lui, notamment par:
- le manque d’une politique cohérente de lutte anti- érosive,
- l’urbanisation anarchique
- et le manque de financement pour l’exécution des travaux de prévention.
Pour éviter de nouvelles érosions, le directeur technique de l’OVD propose quelques pistes:
A ce jour, nous avons une politique d’infrastructures qui permet de voir de quelle manière on doit réhabiliter toutes les infrastructures, comment on doit urbaniser en harmonie, appuyer la politique d’infrastructure.
A cela s’ajoute une stratégie d’intervention, enchaîne Pacifique Kaozi:
A l’époque, l’intervention dans une zone quelconque ou dans un site, on s’occupait juste d’un problème sans pour autant à s’attaquer aux causes réelles de ce problème. On intervenait juste sur une tète d’érosion peut-être pas sur tout le site. Mais aujourd’hui, nous avons une stratégie d’intervention qui nous permet de voir d’abord comment impliquer tout le monde et puis comment intervenir sur toute l’étendue d’un site.
A la question de savoir quand est-ce que toutes ces théories vont être appliquées, il a rassuré:
Toutes les théories sont déjà appliquées. C’est comme quelqu’un quand il est malade, il faut qu’il passe d’abord par la convalescence pour parvenir à la guérison ! Nous sommes dans une étape où on va passer bientôt à la guérison.