L’Association africaine des droits de l’Homme (Asadho) demande des poursuites judiciaires contre le colonel Kawel de la Police nationale à Lubumbashi, dans le Katanga, pour avoir violemment dispersé une marche de l’opposition.
Dans un communiqué publié mardi 16 octobre à Kinshasa, l’Asadho affirme que les militants de l’Union pour la démocratie et le progrès (UDPS), d’Etienne Tshisekedi, ont été arrêtés sur ordre de cet officier, et dépouillés avant d’être relâchés.
Jean Claude Baka, président de l’Asadho/Katanga déplore « l’arrestation et la détention arbitraires » de ces militants de l’UDPS au cachot de la police, derrière la mairie de Lubumbashi.
« Nous avons estimé qu’il faut qu’on puisse organiser des poursuites judiciaires contre ce colonel pour détention arbitraire, parce que ces combattants marchaient paisiblement », a-t-il affirmé.
Jean Claude Baka, président de l’Asadho/Katanga, fustige cette répression alors que la constitution garantit l’organisation des manifestations publiques et que les militants de l’UDPS ont respecté la procédure en la matière, selon lui.