Le tribunal de grande instance de Kabinda a débuté, mardi 27 novembre, des audiences en chambre foraine à Ngandajika pour juger treize personnes accusées de viol. L’organisation de ces audiences, avec l’appui du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH), répond à l’inquiétude de la population et des Ong de cette cité du Kasaï-Oriental de voir les auteurs de ces crimes rester impunis faute de procès.
Les treize victimes de ces violences sexuelles bénéficient actuellement d’une assistance gratuite des avocats de la Clinique juridique et du bureau de consultation gratuite du barreau de Mbuji-Mayi.
Les jugements sont attendus au plus tard le 1er premier décembre prochain. Pour le BCNUDH, il s’agit non seulement d’obtenir des jugements en matière des violences sexuelles et la condamnation de leurs auteurs, mais aussi d’informer et sensibiliser les populations locales à propos des réponses judiciaires face aux violences sexuelles.