Mbandaka : assemblée provinciale, la session extraordinaire se clôture sur un bilan mitigé

Siège de l'assemblée provinciale de l'Equateur

Siège de l'assemblée provinciale de l'Equateur

La clôture de la session extraordinaire de l’assemblée provinciale de l’Equateur intervient, en principe samedi à Mbandaka. Cette session de 30 jours se clôture, après environ deux semaines de suspension des travaux. Aussi la cérémonie risque d’intervenir sans l’investiture, tant attendue, du nouveau gouverneur de province élu et de son gouvernement. Ce qui fait craindre une nouvelle crise institutionnelle, rapporte radiookapi.net

Le rapporteur adjoint de l’assemblée provinciale de l’Equateur, David Diaz Yambo a précisé que cette institution va bel et bien procéder, le 5 décembre, à la clôture de l’actuelle session extraordinaire, ouverte le 5 novembre dernier. Car, elle doit se clôturer 30 jours après, conformément à l’article 17 du règlement intérieur de l’assemblée. Pourtant, l’ordre du jour n’a pas été totalement vidé. Sur les 4 points prévus, les députés provinciaux n’ont procédé qu’à l’élection du gouverneur et du vice- gouverneur de province ainsi qu’à l’adoption du plan quinquennal de développement provincial initié par le Pnud.

Une moisson partielle reconnaît le député Yambo. Il la justifie notamment par les difficultés rencontrées pour atteindre le quorum requis pour siéger. Aussitôt après l’élection du gouverneur, déclare-t-il, la plupart des députés provinciaux sont repartis en vacances. A peine une trentaine de députés provinciaux séjournent actuellement à Mbandaka. Autre raison du retard des travaux, ajoute-t-il, c’est la convocation, à deux reprises, du président du bureau de cette assemblée par la Cour suprême de justice (CSJ) à Kinshasa. Ce qui bloquait la poursuite de la session, étant donné aussi l’absence du vice- président pour raison de santé.

Quant au point relatif à l’investiture des gouverneur et vice gouverneur, élus le 13 novembre, renchérit David Yambo, elle dépend plutôt de la promulgation de l’ordonnance présidentielle. Elle est attendue, au plus tard, le 9 décembre, selon la loi. Mais, d’après la même source, une autre session extraordinaire peut être convoquée à tout moment pour l’investiture du nouveau gouvernement provincial.