La condamnation du ministre provincial Dominique MBONGI par la Cour suprême de justice suscite des réactions. Sa famille politique, le MLC regrette ce qui lui est arrivé et dit se soumettre à la décision de la justice. L’AMP constate que la justice n’a fait que son travail. Quant à la société civile, c’est la honte pour l’Equateur qui se distingue par le mal et le faux, rapporte radiookapi.net
La société civile demande au gouvernement provincial de mener une lutte sans merci contre les antivaleurs. Joseph Efeno, président de la société civile de la province de l’Equateur, explique : «La haute cour a fait son travail, nous n’avons pas de commentaire là-dessus. Néanmoins, on a l’impression que l’Equateur se distingue pas la maffia, la corruption, la mésentente…, nous sommes salis au niveau national. C’est pour cela que nous interpellons. Qui a arrêté le ministre provincial ? C’est la Monuc. Il y a un réseau de contrefacteurs, ils sont ici. Pourquoi la Monuc doit arrêter le ministre en lieu et place de nos services ? Nous avons l’impression que nos services ne font rien. Nous interpellons le gouvernement afin qu’il tienne le bâton de commandement pour démanteler ce réseau »rnSelon M. Efeno, il y a beaucoup d’aspects qui freinent la province : la corruption, le détournement, et c’est à tous les niveaux, à commencer par les deux grandes institutions provincialesrnPour rappel, le ministre provincial Dominique Mbongi a été surpris avec du papier monnaie d’une valeur de 50 mille dollars américains par la sécurité de la Monuc. La Cour suprême de justice l’a condamné mardi dernier à 3 ans de servitude pénale et 20 000 Fc d’amende.