Les élections provinciales, urbaines, municipales et locales auront bel et bien lieu en janvier 2013, a affirmé jeudi 19 avril à Kinshasa le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Jacques Djoli, au cours de la clôture de l’atelier d’évaluation du bilan à mi-parcours du processus électoral en RDC.
« Le bureau va se mettre très rapidement à l’oeuvre. Nous devons le faire parce que nous devons retrouver la symétrie de légitimité entre les deux chambres. Et les élections provinciales servent de sous-bassement non seulement aux élections des sénateurs mais aussi des gouverneurs et de toutes les institutions provinciales », a déclaré Jacques Djoli.
Il a ajouté que la suite du processus électoral est conditionnée par l’application des recommandations telles que formulées à l’issue de cet atelier d’évaluation, notamment :
- La prise en compte des fichiers
- La cartographie
- La gestion des résultats
- Les perspectives du dialogue.
Le vice-président du Sénat, Mokolo wa Pombo avait recommandé jeudi 15 mars, lors de l’ouverture de la session ordinaire de cette institution l’organisation des élections provinciales.
« Le pays ne peut plus se permettre une crise de légitimité. Seule l’organisation des élections provinciales permettra le renouvellement de la chambre haute », avait indiqué Mokolo wa Pombo.
Dans une déclaration à la presse mardi 21 février, l’ancien ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende avait annoncé que les élections provinciales ne pourront avoir lieu cette année [2012] que si les partenaires internationaux de la République démocratique du Congo (RDC) acceptent d’apporter à temps leur financement.
En réaction, le porte-parole de la Mission des Nations unies en RDC, Madnodje Mounoubai, avait affirmé mercredi 22 février que l’organisation des élections provinciales était une responsabilité du gouvernement congolais.
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