Assemblées provinciales : ouverture de la session ordinaire au Katanga, à l’Equateur et au Kasaï-Occidental

Siège de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Occidental à Kananga.

Les Assemblées provinciales du Katanga, de l’Equateur et du Kasaï-Occidental ont ouvert leur session ordinaire d’avril lundi 16 avril. Pour Omer Mijimbu, président de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Occidental cette nouvelle rentrée parlementaire sera entre autre consacrée à l’examen des projets d’édit laissés en suspens de la session de juin 2011. Pour y arriver, il a invité les élus à dépasser le clivage politique « majorité-opposition pour travailler la main dans la main et rester unis pour répondre aux cris de détresses de la population ».

Omer Mijimbu a, par ailleurs, jugé très positif le bilan de la dernière session. Au cours de celle-ci, douze édits ont été votés, de questions orales ont été posées aux gouvernants et de nombreux contrôles parlementaires ont été menés dont quinze sur la gestion de ressources de la province du Kasaï-Occidental.

S’agissant de leurs anciens collègues élus au niveau national et du cas du Vice-gouverneur devenu député national, la plénière a souhaité une élection au plus vite pour leur remplacement.

Tirer les leçons des législatives

Au cours de l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée provinciale de l’Equateur, son président, Gaston Kiliyo, a exhorté les députés provinciaux à travailler avec sérieux.

Gaston Kiliyo a affirmé que les résultats des élections législatives du 28 novembre 2011 constituaient un signal fort, expliquant qu’à peine 10%  des députés nationaux sortants ont été réélus.

Mais certains élus provinciaux présents à cette cérémonie ont réclamé sa démission. Il se serait présenté aux législatives sur la liste de l’ADH alors qu’il a été élu député provincial sous les couleurs du MLC.

Les attentes de la population

Interrogés par Radio Okapi sur ce qu’ils pensent être les priorités de cette nouvelle session ordinaire, certains habitants de Lubumbashi veulent que les députés se penchent sur des questions portant sur l’amélioration de leurs conditions de vies.

Un Lushois a dit souhaiter voir les députés provinciaux répondre notamment à la question liée au licenciement massif, en 2011, à la Direction générale des douanes et accises (DGDA) et à l’Office congolais de contrôle (OCC).

D’autres personnes interrogées ont invité l’organe législatif du Katanga à voter un édit pour mettre fin aux multiples tracasseries notamment celle de la police de circulation routière.

Une autre frange de la population de Lubumbashi a accusé le contrôle parlementaire de manquer d’objectivité.

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