Les médecins du secteur public vont entrer en grève le lundi 2 avril. Le secrétaire général du Syndicat national des médecins (Synamed) a annoncé, ce vendredi 30 mars à Kinshasa, que les consultations et les interventions chirurgicales notamment seront suspendus tandis que les malades hospitalisés et les actes préprogrammés d’avance seront suivis et assurés correctement.
Les médecins réclament le respect des promesses faites en 2011 par Adolphe Muzito, alors Premier ministre, au sujet du recrutement des jeunes médecins dans les structures hospitalières publiques.
« Le 14 juillet 2011 et le 4 novembre 2011, le Premier ministre a déclaré officiellement qu’en 2012 le gouvernement engagerait 1 000 jeunes médecins et que le traitement du jeune médecin serait l’équivalent de 1 000 USD », a déclaré le docteur Mankoy, expliquant que même si Antoine Muzito a démissionné depuis, « l’Etat ne peut pas s’arrêter ».
Pour le docteur Mankoy, le gouvernement intérimaire- qui est en fonction depuis la démission d’Adolphe Muzito- doit se référer au chef de l’Etat si « un problème d’importance capitale » doit être géré.
Le samedi 17 mars, le Synamed avait appelé les médecins, prêts à entrer en grève, à sursoir à leur mouvement. Une délégation de ce syndicat venait de rencontrer le premier ministre intérimaire qui aurait promis de répondre aux revendications des médecins après l’examen de leurs dossiers par les ministères concernés.
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