Insécurité à Mbuji-Mayi : le commissaire de police condamne « le laisser aller » de ses hommes

Défilé de la police à Kisangani, décembre 2010.Défilé de la police à Kisangani, décembre 2010.

Défilé de la police à Kisangani, décembre 2010.

Au cours d’un échange lundi 27 février avec les chefs de grandes unités de la police, le commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC), le général Patience Mushid Yav a appelé ses hommes à mettre fin à la montée de l’insécurité observée depuis quelques temps à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Il a fustigé aussi « un laisser aller » de la part de ses hommes.

Trois maisons d’habitations ont été attaquées par des hommes armés dans la nuit de dimanche 26 au lundi 27 février à Mbuji-Mayi. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée mais des témoins renseignent que les assaillants ont emporté des biens de valeurs et d’importantes sommes d’argent.

La plupart des victimes de ces cas d’agressions attribuent ces actes aux hommes armés habillés en tenue policière et militaire.

Conscient de l’ampleur de l’insécurité, le commissaire provincial condamne « un relâchement » dans le commandement des éléments de la police. Il dénonce aussi l’attitude des victimes qui ne dénoncent pas les malfaiteurs auprès des autorités de la police.

Par ailleurs, le général Patience Mushid Yav a annoncé l’ouverture d’une enquête pour démanteler le réseau de ces malfaiteurs.

Mais pour la société civile locale, ces mesures ne mettront pas fin à l’insécurité dans la ville. Selon elle, cette situation est due au nombre réduit de policiers et à la distance qui sépare les postes des commissariats de la police et la population.

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