Le directeur de cabinet et porte-parole d’Etienne Tshisekedi, Albert Moleka a declaré ce jeudi 9 février à Radio Okapi que Jacquemain Shabani est sorti de l’hôpital, après des heures d’observation médicale. Selon lui, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) attend de voyager en Allemagne «comme prévu». La santé de Jacquemain Shabani, n’est pas en danger, selon son médecin traitant, cité par Albert Moleka.
Le secrétaire général de l’UDPS, a été empêché, dans la nuit de mardi à mercredi 8 février à l’aéroport de Ndjili, d’effectuer un voyage vers l’Europe.
Interpellé par le service de l’immigration aux environs de 22 heures puis relâché à 2 heures du matin pour des raisons jusque-là inconnues, il aurait été tabassé, selon les responsables de son parti.
«Après une nuit passée en observation et les différents examens sur les signes vitaux ainsi que la radiographie pour vérifier s’il n’y a pas eu de membres brisés suite au tabassage dont il a été victime, le médecin a jugé qu’il pouvait sortir de l’hôpital et rentrer chez lui. Il attend simplement de pouvoir continuer son programme sur l’Allemagne comme prévu», a déclaré Albert Moleka.
Pour le porte-parole d’Etienne Tshisekedi, cet incident peut avoir des conséquences sur le plan politique étant donné que le secrétaire général de l’UDPS est «une personnalité politique très importante sur la scène politique congolaise et internationale».
Affirmant ne pas être en mesure de confirmer ni d’infirmer le tabassage de Jacquemain Shabani, le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende a invité le parti d’Etienne Tshisekedi à porter plainte contre les auteurs de cet acte s’il était avéré.
Il a indiqué, cependant, que le service d’immigration l’avait fouillé, «comme on fouille tous les passagers», avant de trouver sur lui un passeport qui ne lui appartenait.
«Je sais que fondamentalement l’administration des services de migration a fouillé Monsieur Shabani comme on fouille tous les passagers dans tout aéroport au monde. On l’a trouvé avec un passeport qui n’était pas à lui et qui appartient aux affaires étrangères et on l’a questionné avant de le relâcher», a affirmé le ministre.
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