 Une vue aérienne de la ville de Kisangani.
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Les enseignants de l’Institut supérieur d’études agronomiques de Bengamisa (ISEA) de Kisangani (Province Orientale), sont entrés ce jeudi 12 janvier au quatrième jour de leur grève. Ils réclament le paiement de trois mois de prime. Le comité de gestion ne reconnait que le retard de paiement d’un mois et demi.
Le corps enseignant de l’ISEA/Bengamisa reproche aux autorités académiques une gestion opaque des finances de cet institut. Selon Benoît Bohumo, chef des travaux et représentant du corps scientifique, « en ce qui concerne le minerval, 70% doit revenir aux honoraires des enseignants. »
«Depuis trois mois, on ne connaît pas le taux exact. Le budget ne sort même pas», regrette-t-il.
De son côté, le secrétaire général académique, Posho Bochechele, ne reconnaît qu’un mois et demi de prime à payer. Il assure d’ailleurs que depuis mercredi 11 janvier, les enseignants perçoivent un mois de prime.
« Le comité de gestion a finalement libéré le mois de litige des enseignants de l’ISEA/Bengamisa. Ils peuvent passer au service des finances, les états de paie sont là. Dans le budget, tout est déterminé. »
Une rencontre entre le comité de gestion et le corps enseignant de l’ISEA/Bengamisa est prévue le samedi 21 janvier pour tenter de mettre fin à la grève.
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