La Monusco et les autorités politiques du territoire de Mweka, au Kasaï-Occidental, se sont concertées jeudi 17 novembre, sur la règles à adopter pour la tenue d’élections apaisées dans cette région, caractérisée, depuis le début de la campagne électorale, par des actes d’intolérance politique entre la Majorité et l’Opposition.
A la tête de la délégation onusienne, le directeur du bureau conjoint des Nations-Unies pour les droits de l’Homme, Scott Campbell a énuméré les causes de l’intolérance politique dont l’incitation à la haine, les intimidations, les arrestations arbitraires et autres.
Dans sa réaction, l’administrateur du territoire de Mweka, Tambu-a–Kawumbu a accusé l’opposition d’intolérance politique et de non respect de l’ordre public.
Les partis politiques et les structures de la Société Civile affirment que l’intolérance «est provoquée par des acteurs politiques natifs de ce territoire vivant à Kinshasa qui n’attendent que la période des élections pour venir troubler l’ordre».
Ces derniers ont sollicité de la MONUSCO la sensibilisation de la population pour les amener à comprendre l’importance de la paix sociale qui, selon eux, ne dépend pas de la tenue des élections.
Les acteurs locaux ont, pour leur part, estimé que la responsabilité de l’intolérance politique est partagée.
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