La première réunion du comité technique de gestion de pêche du lac Tanganyika est à son deuxième jour des concertations, ce mardi 7 juin à Lubumbashi. Ces assises d’une semaine rassemblent vingt neuf participants qui viennent du Burundi, de la Tanzanie, de la Zambie et de la RDC. Objectif de la rencontre: évaluer les efforts entrepris dans le domaine de la pêche.
Chaque partie présente son rapport d’enquête portant notamment sur l’unité de production, les engins de pêches utilisés, le nombre des pêcheurs.
Pour le Burundi les activités sur le lac Tanganyika contribuent à l’amélioration des conditions de vie de la population sur le littoral du lac Tanganyika.
La pêche contribue à la création de l’emploi et au développement d’autres activités telles que le commerce, la transformation du poisson, l’artisanat.
Toutefois, le développement des infrastructures d’appui à la production est insuffisant. Les conditions de commercialisation inadaptées: il n’existe pas pour le moment de points de vente réunissant les conditions minimales d’hygiène sur les sites de débarquement.
En RDC, plus de quatre vingt dix mille personnes oeuvrent dans ce secteur. Le Katanga et le Sud-Kivu sont concernés.
Dans ces deux provinces, la pêche n’est pas encore industrialisée. Parmi les 90 mille personnes qui opèrent dans ce domaine, il y a:
- les pêcheurs,
- les transformateurs,
- les constructeurs d’embarcation et
- les réparateurs des moteurs.
Ce mardi, les rapports des délégations de la Zambie et de la Tanzanie étaient attendus.
Le programme conjoint de gestion des eaux de ce lac avait déjà été au centre des concertations entre experts de la Zambie, de la Tanzanie, du Burundi et de la RDC , en août à Kinshasa. Les participants avaient reconnu que cette gestion était confrontéà deus problèmes majeurs:
- la surpêche et
- l’ensablement.
Lire aussi:
Kalemie: deux hommes armés attaquent des pêcheurs sur le Tanganyika