A l’issue de la réunion tenue vendredi 6 mai avec le gouvernement, les opérateurs pétroliers sont tombés d’accord sur une série de mesures: rouvrir ce samedi 7 mai matin leurs stations, maintenir les mêmes prix de carburant à la pompe, à savoir 1 190 Fc pour un litre de gasoil et 1 195 Fc pour celui de super. Ces mesures interviennent après le malaise observé jeudi 5 et vendredi 7 mai dans la capitale. Les stations de Kinshasa ont dans l’ensemble fermé plutôt que prévu, c’est-à-dire vers 19 heures au lieu de travailler 24h/24 comme d’habitude.
A la base de ce malaise, les opérateurs du secteur pétrolier voulaient pousser le gouvernement à tenir compte de leurs préoccupations dont l’engagement à rembourser leur manque à gagner.
Emery Mbatshi Bope, vice-president du groupement des sociétés pétrolières privées en RDC répond dans ce bref entretien avec Radio Okapi :
Radio Okapi : Pouvez-vous confirmer que les pétroliers vont appliquer les mêmes prix dans les stations et qu’il n’y aura pas d’augmentation ?
Emery Mbatshi : Je confirme que ça va être vendu aux mêmes prix voire même réduire à la baisse. Ce n’est pas exclu.
R O : Est-ce que ça signifie que les stations vont reprendre leur vente 24 heures sur 24 ?
EM : Vous l’avez observé M. le journaliste que depuis hier soir (Ndlr : depuis vendredi 6 mai) pour ceux qui ont circulé dans la ville, juste après la réunion avec le président du comité de suivi qui est le ministre de l’Economie, nous avons ordonné par téléphone à toutes les stations de lever la mesure. Donc les stations continuent à vendre normalement. En fait, c’est ce que nous cherchions. On voulait avoir des garanties de la part du président de la République ou du gouvernement que nous continuons à vendre à perte et que ces pertes sont reconnues comme telles et qu’il y aura un mécanisme de remboursement.
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