Un petit marché, appelé: «Paka», s’organise derrière l’aérodrome de Ndolo et l’Ista, sur l’avenue Funa à Kinshasa. Il regroupe une dizaine de marchands qui proposent à la vente, des animaux sauvages ou domestiques vifs ou déjà abattus et congelés pour en éviter la décomposition.
Parmi les animaux vendus dans ce petit marché, figurent:
- des boas,
- des hiboux,
- des chacals,
- des canards,
- des pigeons,
- des perroquets etc.
Un vendeur du marché, Charles Mulomba, parle de la variété des marchandises:
« Ici, je suis en train de vendre des tortues, des perruches, une sorte de canards appelés mandarin… J’y vends aussi des canards ordinaires qu’on peut trouver dans notre pays. Il y a également des pintades, des chats et des chiens. Parfois il y a aussi du gibier. Maintenant il n’y en a pas parce les fournisseurs ne les ont pas emmenés aujourd’hui.»
Ces animaux proviennent souvent des provinces de Bandundu, Bas-Congo et dans une moindre mesure de l’Equateur. Dans ce dernier cas, le transport s’opère par voie aérienne, étant donné qu’il y a de moins à moins de bateaux.
«Nous nous arrangeons pour garder les animaux vifs dans des dépôts environnants et leur offrons des aliments en tenant compte de leurs régimes alimentaires respectifs,» a poursuivi la même source.
Parmi les produits proposés à la vente, il y a des « pièces rares», a précisé un autre vendeur, René Kingudi:
«C’est par exemple le boa. On l’importe de ces trois provinces précitées, mais également, des pêcheurs en attrapent d’autres dans de rivières de Kinshasa. Dans nos transactions, les prix ne sont pas fixes. Au contraire, ils sont flexibles. On peut me proposer un produit à 20, 30, voire 40 USD. Et A mon tour, j’apprécierai à quel prix je pourrai le revendre de façon à réaliser un surplus.»
En dépit du caractère public de ce marché, les vendeurs affirment n’être astreints au paiement d’aucune taxe. Tout se règle par arrangement avec les éléments des Forces armées de la RDC (FARDC), commis à la garde à l’aérodrome.