La mort d’un étudiant la nuit de mercredi 12 à jeudi 13 janvier, ne relève pas de l’auto pendaison (suicide par pendaison). Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire exclut cette hypothèse. Le professeur Mashako Mamba estime qu’il s’agit plutôt « d’une main noire, cherchant à soulever les étudiants et à occasionner un carnage », dans le but selon lui, de discréditer le pouvoir, comme ce fut le cas en 1990, avec l’Université de Lubumbashi.
En cette année là, la communauté internationale et les ONG de défense des droits de l’homme avaient accusé le gouvernement congolais, zaïrois à l’époque, d’avoir commis un massacre d’étudiants à l’Université de Lubumbashi.
Toujours selon le ministre Mashako, l’attitude des politiciens dans les évènements de l’Unikin n’est pas innocente, sans citer de quel bord ils appartiennent.
Téléchargez les propos du ministre Mashako recueillis par Radio Okapi
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Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire qui croit à la manipulation, invite les étudiants de toutes les universités et institutions supérieures à plus de discernement et au sens de responsabilité.
Par ailleurs, un autre cas d’assassinat a eu lieu la semaine dernière au sein de la même université.
La victime, étudiant en 1er doctorat bucco-dentaire à l’Unikin, avait déjà épuisé ses sessions, et ne figurait donc plus sur les listes de sa faculté, selon le recteur de cette université.