Les ex-agents de l’entreprise « Sengamines », ne sont toujours pas entrés en possession de leur décompte final et arriérés de salaires. Cela, huit mois après que le tribunal de grande instance de Mbuji Mayi ait rendu son jugement rendu , en mars dernier en leur faveur. Dans une déclaration faite dimanche 26 décembre à Radio Okapi, ces ex-agents déplorent la mauvaise foi du gouvernement congolais dans l’examen de leur dossier.
Ces ex agents de l’entreprise « Sengamines » veulent, en guise de preuve de leur jugement, la vente de plus de 48 mille carats de diamant, extraits des rejets d’exploitation minière, laissés par la Sengamines.
Ils estiment que les revenus de cette vente par la Société congolaise d’investissements miniers, qui a hérité des installations de la Sengamines, auraient dû servir à épurer cette dette.
Un de ces ex-agents s’exprime :
Fichier audio : téléchargez Flash pour écouter.
Pour l’ancien directeur général de Sengamines, Hubert Kazadi Mabika, reconduit comme actuel directeur de la Société congolaise d’investissements miniers (SCIM), ces ex-agents doivent laisser du temps à l’entreprise de produire.
Les bénéfices qui ressortiraient de cette production pourraient aider à résoudre leur problème, a-t-il ajouté.
Le gouvernement avait versé les gisements primaires de la Sengamines à la SCIM, toujours selon Hubert Kazadi Mabika.
Il a ajouté que le gouvernement participe à 80% dans la constitution de la SCIM, grâce à ces gisements, tout en soulignant que ces gisements sont une propriété du gouvernement et non des travailleurs.
Le sol et le sous-sol appartiennent à l’Etat congolais, a-t-il conclu.