Selon une source citée par le magazine Jeune Afrique, Congolese Wireless Network et Vodacom International ont signé, il y a un mois, un accord encore confidentiel envisageant la vente de Vodacom Congo. Cependant, les deux partenaires sont très opposés quant à la gestion et à la survie de leur entreprise Vodacom Congo. Ils sont allés même en arbitrage international en Europe.
Si CWN et Vodacom International règlent à l’amiable, ils pourront solliciter la fin de la procédure en arbitrage.
Les termes de l’accord ne sont pas encore connus mais les preneurs se bousculeraient, selon Jeune Afrique.
Mais déjà, au sein CWN, le consortium congolais qui détient 49% des parts, les associés n’émettent pas sur la même longueur d’onde.
L’un des associés, Keratsu, a écrit au gérant de CWN, il y a deux semaines, pour lui interdire de s’engager dans la vente partielle ou totale de l’entreprise sans consensus.
Keratsu détient indirectement le un dixième des parts dans Vodacom Congo.
Ce n’est pas à un associé minoritaire de décider, réplique-t-on chez Resotel, partenaire majoritaire dans CWN.
L’enjeu est de taille, car Vodacom Congo compte environ 4 millions d’abonnés.
Chaque abonné est une valeur de 500 dollars, déclare un responsable de CWN.