L’ambassade des Pays-Bas à Kinshasa a rendu publics, vendredi 11 juin dans la soirée, les premiers résultats de l’autopsie du corps du directeur exécutif de l’ONG la Voix des Sans Voix, Floribert Chebeya Bahizire. Le rapport n’exclut pas l’usage de la violence sur la victime.
Selon un communiqué de l’ambassade néerlandaise à Kinshasa, l’équipe des médecins légistes congolais et néerlandais, qui a procédé à cette autopsie à l’Hôpital général de référence de Kinshasa, n’établit pas de façon certaine une cause de la mort de l’activiste des droits de l’homme congolais.
Toujours selon ce document, le rapport d’autopsie n’indique, jusqu’ici, aucun signe de violence excessive.
L’ambassade néerlandaise annonce la poursuite des recherches complémentaires approfondies dans plusieurs instituts aux Pays-Bas.
Le rapport final sur les conclusions de l’autopsie est attendu d’ici à 3 ou 5 semaines.
Ce rapport sera d’abord communiqué au procureur général de la République pour les besoins de l’enquête, selon la même source.
C’est à l’issue des investigations menées par ce dernier que les résultats de ce rapport seront transmis à la famille du défunt.
Dans une lettre adressée à l’ambassadeur des Pays-Bas en RDC le lundi 7 juin, selon l’AFP, le ministre congolais de l’Intérieur, Adolphe Lumanu, avait donné l’accord du gouvernement à la demande des Pays-Bas de faire venir à Kinshasa une équipe de quatre experts légistes.
Cette équipe néerlandaise était conduite par le Docteur Frank van de Goot aidé d’un assistant et d’un photographe.
La partie congolaise était représentée par le Docteur Tshomba Honda, interniste expert médico-légal.