La ville de Mbuji-Mayi et ses deux millions d’habitants sont privés d’eau potable depuis le mercredi 19 mai.
Face à cette situation, le gouverneur provincial a demandé à l’Agence nationale de Renseignements (ANR) d’entendre le directeur provincial de la Regideso sur cette situation. Alphonse Ngoyi Kasanji estime qu’il y a détournement des moyens disponibilisés pour résoudre ce problème.
Selon notre source sur place, cette coupure est la deuxième en moins de trois mois.
D’après le responsable de la Regideso, le problème se trouverait dans la motopompe qui a cessé de fonctionner suite à une surtension à la centrale hydroélectrique de Tshala.
Seule une motopompe sur quatre fonctionne, a précisé le responsable. Conséquence, seules les zones de basse pression sont desservies, soit deux communes de Mbuji-Mayi.
Le gouvernement provincial juge cette explication peu plausible car le gouverneur a débloqué 10000 dollars pour réparer ces machines. Aux yeux des autorités, cette anomalie justifie l’ordre donné aux services de sécurité d’interpeller le responsable de la Regideso.
Les ONG de défense des droits de l’homme estiment qu’il s’agit d’une violation pour laquelle le gouvernement provincial et le fournisseur d’eau doivent s’expliquer.