Kinshasa et Brazzaville appelés à rapatrier les réfugiés de Dongo


Les réfugiés de RDC susciteraient l'insécurité

Les parlementaires de la Likuala, province du Congo-Brazzaville voisine de l’Equateur (RDC) ont appelé, mercredi 28 avril, les gouvernements de ces deux pays à rapatrier rapidement les réfugiés de Dongo (Equateur) dans leur province.

Ces réfugiés causent beaucoup de difficultés aux populations autochtones par la dévastation des champs et l’occupation de certaines écoles, selon les élus.

Rapportant les propos de la population de la Likouala, ces députés et sénateurs affirment que les réfugiés sont à l’origine de plusieurs actes d’insécurité.

Ils ont fait cette déclaration au  cours  d’une  réunion  avec quelques ministres du Congo-Brazzaville, dont celui de la Justice, Me Aimé Emmanuel Yoka.

Les populations de la Likouala doivent être soutenues, d’après le ministre Bienvenu Okeni, qui rendait compte de cette rencontre.

La directrice de cabinet adjointe du président de la RD Congo, Louise Mayuma, avait lancé un appel en mars ces réfugiés à regagner leur pays, estimant qu’il n’y avait plus de raison de poursuivre leur séjour sur le territoire de la République du Congo.

Mais le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), rappelant que le rapatriement est un acte volontaire, avait estimé que les conditions de retour n’étaient pas encore réunies.

Des milliers de personnes avaient fui en octobre 2009 les violences dans la cité de Dongo à l’Equateur et trouvé refuge dans le nord du Congo-Brazzaville.