Le jardin botanique et zoologique de Gbadolite à l’Equateur a rouvert ses portes samedi. Treize ans après sa destruction, certaines espèces végétales et animales ont été récupérées.
Les responsables eespèrent que le jardin servira pour les recherches, non seulement au Nord-Equateur, mais aussi dans les pays voisins comme la République centrafricaine, le Tchad et le Soudan.
Selon le directeur du jardin botanique et zoologique de Gbadolite, Mafoto Katerouse, la réhabilitation entamée depuis 2008 a permis de récupérer pour l’agroforesterie certaines essences rares.
Parmi elles, on compte l’hébète, qui est en voie de disparation, et l’affromosia, recherchée sur le plan mondial.
D’autres plantes dinosaures, comme l’encepholtos, ainsi que des plantes ornementales sont à nouveau présentes.
L’identification des arbres utiles de l’Equateur servira de guide aux scientifiques et aux exploitants forestiers, a indiqué Mafoto Katerouse.
Sur le plan zoologique, on a récupéré des espèces telles que le pitomachère ou le cochon sauvage ainsi que des pitons, qui sont de nouveau en cage.
Pour l’heure, la direction de ce lieu touristique ne bénéficie d’aucun appui.
A en croire l’ingénieur Mafoto, c’est grâce aux recettes réalisées après la vente de ses productions vivrières et maraîchères que son institution parvient à s’autofinancer.
Une autre difficulté: 53 agents seulement, sur les 135 qui travaillent dans ce jardin, sont pris en charge par le trésor public.
En plus, le jardin manque de moyen de transport pour de menus travaux.
Malgré toutes ces difficultés, les responsables du jardin botanique et zoologique de Gbadolite s’activent à constituer l’herbarium ou musée de cette institution.
Ce jardin de 300 hectares a été créé en 1980. Il a été victime de guerres qu’a connues le pays et a été fermé depuis 1997.