Députés nationaux et Sénateurs vont retrouver leurs hémicycles respectifs lors de l’ouverture, lundi, de la session ordinaire du Parlement. Vont-ils toucher à la constitution ?
La session, qui s’ouvre lundi, est de tous les enjeux politiques. D’autant plus qu’il ne reste que 3 sessions avant la fin de cette première législature de la troisième république à la veille des élections prévues pour 2011.
Il y a d’abord, cette question relative à la révision constitutionnelle, qui est très évoquée dans les couloirs du Parlement.
Cette révision avait déjà fait l’objet des discussions dans le cadre d’une commission inter-institutionnelle. Mais, les résultats des travaux n’ont toujours pas été rendus public.
Un autre dossier, et non de moindres, concerne la loi portant organisation de la commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Des divergences profondes divisent, à ce sujet, l’Assemblée nationale et le Sénat; notamment:
- le nombre des membres du bureau de la Ceni,
- l’instauration ou non de l’assemblée plénière,
- l’entrée ou non de la société civile,
- la représentation de la femme au sein de la Ceni.
Dans cette même corbeille, la modification de la loi électorale est envisagée. L’opposition aussi bien que la majorité sont d’accord là-dessus.
L’opposition, par exemple, souhaite qu’une place importante soit consacrée aux matières liées aux préparatifs des prochaines échéances électorales.
Enfin, l’évaluation de l’exécution du budget 2009 par le gouvernement est très attendue. La commission économique et financière de l’Assemblée a fini l’élaboration de son rapport. Elle devrait le présenter au cours de cette session de mars.