Quarante voitures et dix minibus, c’est le charroi automobile que des particuliers viennent de mettre à la disposition de la ville de Kisangani pour le transport en commun. Depuis plus de dix ans, à cause des guerres et de la dégradation avancée de la voirie urbaine, les taxis et taxis bus avaient disparu dans cette ville, rapporte radiookapi.net
Le coup d’envoi a été donné jeudi par le vice gouverneur de province. La relance du transport en commun à Kisangani après plus de dix ans, est de l’initiative des particuliers, membres de l’Association de chauffeurs du Congo, avec l’appui des autorités locales. Elle a été rendue possible, notamment grâce à l’amélioration progressive des infrastructures routières de la place, et la réouverture de plusieurs stations d’essence dans la ville boyomaise.
Une course en taxi coûte, à l’intérieur d’une commune, 300 francs congolais par passager, et 400 francs d’une commune à une autre; et pour le minibus, 200 francs. Une tarification qui répond à toutes les bourses, selon le ministre provincial du Transport qui souligne que c’en est fini le temps du transport par vélo et par moto, des moyens non conventionnels qui occasionnaient, a-t-il laissé entendre, de nombreux accidents.